Voici la recette d’un soin de la peau on ne peut plus local, à base d’une fleur mignonne, rustique et très commune dans nos terrasses, nos jardins et pelouses : la pâquerette.
Le macérât de pâquerettes rend à la peau un aspect jeune et ferme, on peut l’appliquer sur le visage bien-sûr mais aussi sur toutes les zones où elle a tendance à perdre de son élasticité, la poitrine, les bras, le ventre … Il s’utilise aussi comme base huileuse dans des lotions pour raffermir les zones à œdèmes, les zones prises par la cellulite. Et enfin, il apaise les rougeurs et les inflammations de la peau et l’aide à se réparer.
Outre son efficacité, ce que j’aime dans cette recette c’est sa synchronicité. On cueille une fleur printanière et 30 jours plus tard, dès le début de l’été, je peux l’utiliser pour redonner à ma peau sa souplesse et sa fermeté après qu’elle ait été subit les premiers coups de soleil.
La recette très facile du macérât de pâquerette
Il vous faudra : 2 poignées de pâquerettes, de l’huile d’olive bio, 1 bocal en verre, de la gaze, un torchon (ou une claie ou papier absorbant)
Première étape : cueillir et apprêter les pâquerettes.
Avant la cueillette, assurez vous que votre pelouse ne soit pas traitée. Munissez vous d’un ciseau et cueillez l’équivalent de 2 poignées de fleurs de pâquerettes idéalement en fin de matinée, quand elles sont bien ouvertes et que la rosée s’est évaporée. Déposez vos fleurs bien réparties sur un torchon propre, à l’ombre et laissez les tranquilles une bonne heure pour qu’il n’y ait plus d’humidité extérieure. Si vous avez fait votre cueillette tôt le matin ou si elles sont mouillée, vous les laisserez sécher une journée complète.
Étape 2 : préparer le bocal
Vous pouvez utiliser n’importe quel bocal à condition qu’il soit en verre. Pour le nettoyer parfaitement avant d’y déposer les fleurs, on peut l’ébouillanter et le laisser sécher (ne pas essuyer pour ne pas déposer de bactéries avec le torchon), ou encore essuyer l’intérieur avec de l’alcool à 90° ou 70°. Faites de même avec le couvercle.
Étape 3 : préparer le macérat
C’est enfantin : vous mettez les fleurs dans le bocal et vous les recouvrez complètement d’huile d’olive. Vous fermez le bocal pour agiter doucement les fleurs, qu’elles s’imprègnent bien complètement. Enlevez le couvercle et recouvrez le pot avec de la gaze que vous maintiendrez en place avec un élastique. Il est important de ne pas laisser le couvercle pour que le reste d’humidité puisse s’évaporer à travers le tissu.
Étape 4 : la macération
Qui dit macérât dit macération. Ce sera l’œuvre du temps et du soleil. Déposez votre bocal au soleil pour une trentaine de jours.
Étape 5 : la récompense
Au bout d’un mois, vous allez filtrer votre macérat à travers une petite passoire et soit vous le reverser dans son bocal de macération ou dans un petit flacon que vous aurez eu soin de nettoyer comme précédemment. Dans tous les cas, n’oubliez de faire subir le même sort au couvercle qui protégera votre huile de pâquerettes. Conservez votre précieuse huile à l’abri de la lumière, température ambiante. 1 an.
Et voilà, votre macérât de pâquerettes est prêt à être utilisé, nature ou enrichit d’huiles essentielles pour soigner votre peau.
En cas de rougeur, de sécheresse, appliquez quelques gouttes de mâcérat du bout des doigts et massez délicatement la zone concernée. Laissez reposer, et, au bout de 15 minutes, essuyez délicatement avec un tissu doux pour enlever le surplus de gras.
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