Le Shiatsu, d’abord une pratique préventive
Le Shiatsu va aider le receveur à se maintenir en bonne santé physique et psychique corrigeant des déséquilibres plus ou moins forts. Ces déséquilibres créant des problèmes, le Shiatsu va, de fait, avoir un impact dans leurs résolutions. Cette prévention devient très efficace même lorsque l’on reçoit seulement 1 shiatsu par saison, donc 4 dans l’année.
Devenir plus résistants et moins sensibles
Un déséquilibre prononcé dans les méridiens engendre des pathologies bien concrètes. Selon le méridien déséquilibré nous souffrirons de sensibilité accrue aux virus, désordres digestifs plus ou moins graves, problèmes de sommeil, douleurs articulaires, musculaires ou autres (migraines, douleurs auriculaires, douleurs menstruelles, tendinites et autres inflammations…), problèmes métaboliques et hormonaux (dérèglements de la thyroïde, ostéoporose, fatigues, diabètes, cholestérol, infertilité, désordre du cycle gynécologique …), dépressions et troubles psychologiques …
Les praticiens en Shiatsu vont aider les receveurs à être moins sujets à ce type d’attaque. La digestion deviendra plus “normale”, moins d’inflammations, moins de douleurs. Le sommeil sera plus réparateur, les émotions plus tempérées, les cycles plus réguliers. Un convalescent se rétablira plus rapidement suite à une opération. La tension, le rythme cardiaque seront plus stables. Les crises de paniques seront atténuées ou disparaîtront. Les jeunes mamans retrouveront un bon niveau de forme plus rapidement après un accouchement, éviteront le baby blues et mèneront une grossesse plus épanouie. Une chimiothérapie sera mieux supportée. Les changements de comportements alimentaire, de mode de pensée, les arrêts tabac gagneront en pérennité. Les chocs émotionnels dureront moins longtemps avec moins de répercussions. Bien que déjà longue, cette liste n’est pas exhaustive.
C’est à chaque praticien d’être honnête avec ses receveurs sur ce qu’il peut essayer de faire ou sur ce qui est complètement hors de ses compétences.
Concrètement, dans ma pratique

Dans les faits, on constate que l’impact du Shiatsu va au-delà de la prévention ; le praticien certifié peut avoir une approche un peu plus thérapeutique tout en restant humble vis à vis de sa pratique.

Bien dormir n’est pas toujours aussi simple qu’il paraît. Le travail sur les méridiens du Reins et de la Vessie et sur les méridiens spécifiques à la nature du problème ainsi que relaxation durable induite par le Shiatsu, vont travailler sur un endormissement plus rapide, plus profond. Sur un sommeil moins agité (cauchemars) avec moins de réveils nocturnes. Avec la disparition de l’épuisement, en quelques séances, un cycle vertueux de sommeil va se mettre en place. Paradoxalement, on dort mieux si la fatigue n’est que physique. Donc mieux on dort, mieux on dort.

La sphère digestive occupe une place importante dans mon cabinet. Le Shiatsu participe au confort de personnes souffrant de hernies hiatales en libérant le diaphragme ce qui aura pour conséquences de relâcher la pression sur l’estomac et de faciliter respiration. C’est ensuite une réaction en chaîne : un estomac qui fonctionne mieux, sans douleurs, plus de calme donc un diaphragme moins serré etc… Je reçois aussi des gens avec un syndrome de l’intestin irritable. Le Shiatsu vient progressivement juguler les crises (moins souvent et moins fortes) ramenant la personne à une vie plus normale. On va pouvoir travailler sur les constipations chroniques, sur les spasmes abdominaux, sur les remontées acide, sur les troubles alimentaires …

Le stress, ou plutôt les stress mal gérés trouvent leur place dans mon cabinet. Qu’ils soient causés par le travail, la situation familiale ou même disons le franchement par … RIEN de rationnel les stress se répercutent dans notre vie physique et mentale. Selon les émotions ressenties et mal vécues, selon l’historique de la personne, les méridiens travaillés en priorité ne seront pas les mêmes mais le résultat sera un apaisement rapide des tensions internes ressenties. A moyen terme, au bout de quelques séances, le receveur sera beaucoup moins impacté par ses émotions et donc plus résistant au stress et capable de le contenir ou de l’évacuer normalement évitant ainsi l’installation d’un état dépressif.
Pour les dépressions avérées et suivie en psychiatrie avec un traitement, le Shiatsu va aider le patient à sortir de la sorte de “boucle” dans laquelle il se trouve, à retrouver de l’amour de soi, à ressentir de nouveau l’envie de communiquer, de faire. On constate un vrai mieux après quelques séances. Le psychiatre peut alors modifier le traitement en conséquence. De mon côté, je ne me permettrai jamais de conseiller à un receveur de modifier son traitement ; ce n’est absolument pas de ma compétence.

La douleur est une compagne dont nous nous passerions volontiers. Le Shiatsu par ses pressions, ses étirements et mobilisations douces va faire circuler l’énergie dans les méridiens à proximité de la zone douloureuse. Et le travail peut se faire en évitant de trop manipuler la zone douloureuse. Le praticien privilégiera probablement des points plus éloignés sur le méridien concerné. Ou encore il interviendra sur un méridien différent mais porter d’une connexion directe avec la zone douloureuse ou la cause de la douleur. Il m’arrive de compléter les Shiatsu avec des moxas ou des ventouses.

En gynécologie et obstétrique, des sages-femmes et des gynécologues se forment et utilisent le Shiatsu en complément de leur pratique ou renvoient vers des praticiens certifiés. PJ’ai déjà eu à travailler avec succès sur des douleurs menstruelles, des préparations aux FIV (anxiété et travail sur les énergies favorisant le relâchement musculaire avant ponction puis la “prise” du fœtus). Mais aussi sur le positionnement du bébé, la préparation du bassin, les douleurs dorsales ou sciatiques, les spasmes, l’anxiété, le déclenchement.Et bien sûr du bien-être et de la détente.

Je reçois régulièrement des personnes en cours ou après traitement pour des cancers. Le Shiatsu va les aider à mieux supporter la chimiothérapie. Ils se remettront plus vite des opérations. J’ai fréquemment la visite de femmes souffrant de cancer du sein. Sa pratique douce et mesurée prend en compte l’ablation des glandes lymphatiques. Je vais travailler sur la bonne circulation des énergies mais aussi du sang et de la lymphe. Le Shiatsu va alors éviter les œdèmes ou les réduire quand ils sont déjà présents. Les douleurs résiduelles occasionnées par les soins seront plus limitées. Le Shiatsu s’avère être un plus en oncologie.
L’action du praticien en Shiatsu n’est pas un acte médical et lorsqu’il repère un risque chez le receveur, conscient de ses limites, il l’encourage à consulter au plus vite un médecin si ce n’est déjà fait.
Voici quelques articles et rapports d’essais et d’études sur le Shiatsu :
- en oncologie
- dans le traitement en chimiothérapie
- et le syndrome de l’intestin irritable
- pratique à l’hôpital
Si vous avez connaissance d’autres rapports et études sur le shiatsu, n’hésitez pas à me contacter : contact@shiatsuk.com