
Le stress apparaît chez une personne dont les ressources et stratégies de gestion personnelles sont dépassées par les exigences qui lui sont posées.
Organisme Mondial de la Santé, Arck et al., 2001
Les phases progressives du stress
Les manifestations physiologiques de la présence de stress sont nombreuses. Elles varient selon la nature du stress, l’histoire et le tempérament de l’individu.
Face à une situation ressentie comme trop contraignante le corps réagit rapidement. Dans un premier temps, il libère de l’adrénaline. Cette hormone sécrétée par les surrénales augmente le rythme cardiaque, la pression artérielle, la dilation des bronches et des pupilles. Cette première réaction utilise beaucoup d’énergie. De ce fait, on se trouve extrêmement fatigué : jambes coupées, risque d’évanouissement, vomissement, maux de tête … Mais les réactions de contre coup ne durent que quelques heures. Donc, à ce stade, elle ne présentent que peu de risque pour notre santé. A moins de souffrir d’une faiblesse cardiaque.
Dans un second temps, si la situation persiste, l’organisme entre en résistance ; il ne peut pas brûler autant d’énergie sur une période longue. Alors, il va chercher à compenser les dépenses d’énergie pour résister plus longtemps au stress. Il va venir puiser dans les réserves de l’organisme. Au début, l’individu perd du poids. La fatigue se fait plus présente.

Enfin, si les conditions du stress ne sont pas levées et que la personne n’a pas réussi a s’adapter, alors l’organisme entre en phase d’épuisement. Non seulement, la fatigue est intense et continue. Mais, en plus, les fonctions physiologiques sont perturbées. Le sommeil devient trop léger et aléatoire. Puis, la digestion se fait plus lente et difficile. Crampes musculaires et douleurs, maux de tête, apparaissent. L’immunité s’affaiblit. L’individu prend du poids. Et aussi, la peau se fragilise. Réactions psychologiques : besoin d’isolement, manque de concentration, irritabilité, émotions non contrôlées, difficulté à prendre du recul, …
Source : Stress.eu
Les effets du Shiatsu sur le stress
L’approche globale de l’individu atténue les manifestations du stress : prise en compte des dysfonctionnements physiologiques, travail sur les émotions, recentrage de la personne dans les faits objectifs.
Le Shiatsu permet d’agir sur ces trois niveaux :

- physiologiquement à travers la sécrétion d’ocytocine (hormone qui produit des effets apaisants et combat les effets de l’adrénaline et du cortisol) consécutive au toucher du Shiatsu. Et, cet effet se produit rapidement dès la première séance.
- émotionnellement : l’instauration d’une respiration plus profonde au cours de la séance de Shiatsu vient calmer l’afflux des pensées. Cet effet découle du premier et donc fait aussi rapidement son apparition en fin de première séance. En revanche, il faudra plusieurs séances pour que la personne soit capable d’exprimer sereinement ses émotions.
- psychologiquement : le recentrage de la personne, sa capacité à prendre du recul et à gérer positivement les situations stressantes viendra petit à petit au fil des séances ainsi que la confiance en soi.
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